Pic Entrelor, depuis Bruil
Accès
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Introduction
Une ascension très longue et fatigante pour laquelle il faut être bien entraîné pour affronter, outre le dénivelé et la longueur considérables (plus de 15 km), les pentes raides et, lorsqu'on arrive déjà fatigué au sommet, où presque tout le monde s'arrête, la descente et la remontée ultérieure de l'arête rocheuse très exposée du côté du Nivolet et de la pente raide finale. Pour l'ascension de ce sommet, il faut des conditions bien enneigées au sommet, aussi parce qu'elle se déroule dans une vallée orientée au nord et donc toujours à l'ombre pendant les mois les plus froids ; en cas de chutes de neige récentes, à partir des refuges d'Entrelor, il faut faire attention aux charges de neige dans les pentes où la couverture reste, en raison de son exposition, toujours poudreuse sans se compacter avec les couches sur lesquelles elle repose. Enfin, le panorama depuis le sommet est vraiment superbe, avec une vue à 360° sur le groupe voisin du Grand Paradis et sur les sommets de 3 000 et 4 000 mètres de la chaîne alpine, ainsi que sur les vallées d'Aoste, du Piémont et de France.
La neige est un élément essentiel du paysage.
Description
De la sortie au bout du parking souterrain, on tourne à gauche et on traverse le pont sur le ruisseau, en montant sur le chemin de traverse à droite et, en prenant quelques raccourcis qui coupent les quelques virages en épingle à cheveux, on arrive aux cabanes de Pra del Bosco, que l'on laisse à gauche pour entrer dans le bois, en repérant un chemin qui est presque toujours présent. Après quelques virages en épingle à cheveux, on arrive à une bifurcation signalée par des poteaux (1892 m), où l'on poursuit la montée vers la droite avec de nombreux virages en épingle à cheveux de pente variable et, après un court tronçon un peu plus raide, on arrive à une croix en bois située dans un beau panorama (2115 m). En restant sur la gauche, on effectue une courte traversée en contournant les quelques arbres et on continue sur un faux niveau en entrant dans la large vallée, en laissant un peu de distance aux cabanes d'Entrelor, qui se trouvent entre les bosses sur la droite ; de là, on se dirige vers la large pente au fond de la vallée sur la droite, en marchant sur des ondulations du terrain qui ne présentent pas de sections abruptes, en passant quelques virages en épingle à cheveux aux points de moindre déclivité. En continuant plus loin, on s'approche de la pente qui devient raide et, avec quelques zigzags, on monte sur un promontoire enneigé où la pente diminue légèrement, puis on se déplace légèrement sur la droite pour atteindre, sous le versant imposant de la Becca Tsambeina, l'entrée d'un petit vallon qui monte sur la gauche et que l'on traverse en arrivant sous une proéminence raide. Continuer tout droit sur cette dernière avec quelques virages en épingle à cheveux raides pour atteindre un petit falsopiano où, plus loin, avec une dernière traversée un peu longue et exposée, on rejoint un vallon et on tourne à droite, en entrant dans un autre vallon où l'on se trouve face à une large pente raide qui se trouve sous les dernières ramifications du petit glacier d'Entrelor, dont on aperçoit la tête un peu plus haut sur la droite. Poursuivre l'ascension jusqu'à un col assez large (3275 m), où l'on tourne à droite en direction du pic voisin, dont on aperçoit à la pointe la dernière pente à gravir pour atteindre le sommet. De ce point, descendre une arête rocheuse raide sur une vingtaine de mètres (II°, exposé du côté du Nivolet), jusqu'à une échancrure d'où part l'arête qui mène au pic proprement dit. De l'échancrure, continuer sur la large arête qui pointe vers une petite bande rocheuse basse que l'on peut franchir directement ou, si la corniche le permet, la contourner par la gauche sur un dernier tronçon raide au sommet duquel se trouve le cairn sommital.