Les îles du Frioul

Les deux îles constituent le coin le plus aride de France, donc, en raison du climat, prévoyez une bonne réserve de liquides, car le seul ravitaillement possible est dans les bars du port, qui sont loin d'être bon marché. Pour une première vue panoramique, après le barrage, prenez l'embranchement de gauche vers le Fort de Pomègues, qui ne peut être visité car il s'agit d'une garnison militaire. De là-haut, on aperçoit le golfe de Marseille et la ville, ainsi que toute l'île de Ratonneau, avec dans un coin les ruines de l'ancien hôpital Caroline, en cours de restauration ! Nous faisons demi-tour. Peu après, nous prenons un raccourci qui nous ramène sur le large chemin carrossable (uniquement emprunté par les rares véhicules des autorités du parc), où sont disposés plusieurs panneaux explicatifs sur les particularités botaniques, géologiques et faunistiques de l'île. Il faut environ une heure et demie pour atteindre et dépasser le point de vue formé par la Tour de Pomègues (qui ne se visite pas) et arriver à la Batterie de Cavaux (ancien poste militaire composé d'emplacements d'artillerie, de bunkers et de divers baraquements aujourd'hui détruits). Pour le retour, il faut emprunter le Sentier du Lys de sable, qui mène à un bras de mer où se trouvait autrefois le port de quarantaine de la ville de Marseille, et qui abrite aujourd'hui quelques petits plaisanciers et surtout les bassins d'un centre expérimental d'aquaculture. À l'aller comme au retour, de petites calanques, facilement accessibles depuis la route principale, offrent un cadre idéal pour les bains de soleil et la baignade (à adapter en fonction de la direction du vent pour s'arrêter du côté nord ou du côté sud de l'îlot). De retour au port de plaisance, nous poursuivons la visite de l'île de Ratonneau, en continuant sur la route pavée qui part du port en direction de la ville de Marseille, en restant presque à niveau le long du profil de l'île. En 50 minutes, on passe une calanque où se trouve la seule plage (peut-être) surveillée ; on passe les ruines de l'ancien hôpital Caroline, construit à l'endroit le plus venteux pour chasser les miasmes des maladies réputées contagieuses et on arrive à un point de vue sur le château d'If, célèbre surtout pour les inventions littéraires qui lui sont liées (Comte de Montecristo) et les illustres prisonniers qui ont été emprisonnés dans ses cachots (le Masque de Fer et le Marquis de Sade). Enfin, toujours en 50' minutes, on atteint l'extrême pointe de l'île vers la cité phocéenne : le Cap de Croix, avec son inévitable décor d'emplacements d'artillerie désaffectés. En 25', on atteint ensuite le point culminant de l'île, les ruines du Fort de Ratonneau, et en 30' supplémentaires, on arrive à l'autre extrémité de l'île, le belvédère du Fort de Brigantin, en partie restauré et fermé au public. Retour par un sentier à demi escarpé en direction du port, non sans s'être arrêté à la Plage du Grand Soufre, juste derrière le village. Le retour vers la ville se fait en bateau à moteur de ligne. Galerie photos